jeudi 3 février 2011

FIN


Pour commencer, le choix du support s'est très vite orienté vers le blog, puisque malgré la plus grande attractivité et la meilleure interactivité proposée par d'autres outils comme Netvibes, il nous semblait essentiel de pouvoir expliquer à notre public, sans aucun impératif de longueur, la manière de procéder ainsi que nos choix en matière de recherche.
Le blog s'adresse aux personnes désireuses d'acquérir une culture du monde du jeu vidéo, via internet, et gratuitement. Sur le papier, il cible donc un public plutôt large, mais se veut plus particulièrement utile aux personnes n'ayant aucune culture du jeu vidéo.
Le choix du sujet et de la problématique a été motivé par notre observation de la présence d'un "gouffre" entre les personnes qui jouent aux jeux vidéo, et les personnes pour qui les jeux sont totalement étrangers. Sur le net, la plupart des sites sont adressés directement aux joueurs. De plus, les médias ne parlent en général que de certains problèmes relatifs aux jeux vidéos (addiction, violence, etc), généralement bons pour l'audience, mais qui n'apprennent rien sur le jeu vidéo en tant que tel.
De plus, nous avons décidé de nous cantonner aux ressources fréquemment utilisées par le public que nous ciblions pour ne pas le perdre en route. Les points portant sur les annuaires professionnels, les associations et syndicats du jeu vidéo ou encore la pluralité des jeux en ligne n'ont pu être approfondis par faute de temps et d'effectif. Leur richesse demanderait néanmoins à l'être. A ce titre, nous vous invitons à vous diriger vers le Netvibes de Gabrielle pour combler vos lacunes sur les jeux en ligne. Ce dernier a en effet pour objectif de retracer les différents jeux en ligne les plus populaires sur le PC.
Toutefois, il n'est pas exclu d'explorer certaines pistes en recherche d'informations à partir de la culture populaire sur le jeu vidéo (Mario, les jeux en ligne, les jeux sur téléphone portable), ainsi qu'en approfondissant la découverte de quelques plateformes et sites moins populaires mais tout autant aptes à former le lecteur, et donc « vous ».
Notre but ultime était donc de voir s'il était possible à un néophyte d'en apprendre un peu plus sur le jeu vidéo uniquement grâce à Internet. Cela s'est fait progressivement et de manière à offrir les clés d'une compréhension de ce monde de plus en plus intégré à la problématique des outils du web 2.0. Alors qu'il nous est toujours plus possible de relier nos boîtes mails et nos réseaux sociaux à nos consoles, nous avons tenté de contribuer à renforcer le chainon manquant entre le jeu vidéo d'antan et la transition fortement engagée et irréversible des consoles et autres plateformes vers le « tout-connecté » (le cloud-gaming d'OnLive en tête).
Pour clore, nous espérons que cette petite aventure vous aura autant fait plaisir qu'à nous, et que vous aurez autant appris que nous nous sommes surpris à découvrir des jeux et des sites dont nous ignorions l'existence.  

Delicious : vos nouveaux marque-pages favoris.


Pour finir, voici un florilège de sites testés et approuvés par vos serviteurs et susceptibles de répondre à votre boulimie d'informations. Sélectionnés pour leur format (Sanqualis), leur drôlerie (Jeuxdemerde), leur originalité (Kotaku) leur qualité rédactionnelle (Gamekult) ou tout simplement pour leur design, ces sites ont déjà pu être vus dans ces pages ou ont été ajoutés par nos soins.
Pour en profiter, optez pour Delicious, un mets raffiné servi entre deux encas de lords anglais. Car Delicious ne connaît pas encore de déclinaisons dans d'autres langues. Néanmoins, il demeure un outil fort utile si vous souhaitez découvrir de nouvelles ressources ou tout simplement échanger vos sites préférés et quelques dernières trouvailles avec vos amis. La barrière de la langue (toute relative) empêchera donc les timorés de se jeter à l'eau, mais les téméraires pourront se lancer à corps perdu dans cet outil social dont les fonctionnalités d'hébergement de « bookmarks » et de leur partage entre amis sont amplement suffisantes à une utilisation satisfaisante. En sus, les fonctions de recherche de « tags » tels que « video games », « games » parmi les plus évidents peuvent donner une idée des sites qui créent le « buzz » chez les Internautes... Si tant est qu'on ne soit pas réfractaire à la langue de Shakespeare.
De plus, on peut toujours râler contre la nature « gadget » de ce réseau social si particulier lorsqu'on possède toutes les clés en main, mais l'apprivoiser est un moyen supplémentaire d'élargir sa culture vidéoludique en profitant non seulement des derniers sites qui font l'actualité, mais surtout de faire de la prospective sur les probables leaders de demain.

Pour consulter tous ces liens rendus publics et classés par ordre alphabétique, c'est par ici : http://www.delicious.com/adrastsg/JV+Delicious

mardi 1 février 2011

Casual-gaming : De la chronophagie aux heures perdues.


Il vous a surement déjà été donné d'entendre parler de Tetris, Snake ou Wii Fit parmi tous les jeux qu'on place sous la coupe du barbarisme « Casual gaming », et qui bien souvent se retrouvent livrés par camions entiers sur Wii, la console « casual » par excellence de cette dernière génération. Mais au juste, que signifie Casual ? Eh bien, « casual » renvoie à tout type de jeu dont le système de jeu est simple et facilement accessible, même pour quelqu'un qui s'essaye pour la première fois aux jeux vidéo. En plus de ça, « casual », ou « casual gamer », désigne la personne qui ne pratique les jeux vidéo que de manière occasionnelle, pour le plaisir d'une petite partie de 5 minutes, ou pour se retrouver entre amis... On pense donc instantanément aux jeux dits « chronophages » qui pullulent sur les plateformes de réseaux sociaux, Facebook en tête ; ces jeux réalisés avec la technologie Flash, qui se proposent d'occuper votre temps lorsque vous avez quelques minutes à tuer. Toutefois, le Casual Gaming peut également devenir une passion dévorante, qui à l'inverse du modèle habituel ne retiendra pas votre attention sur un seul et même jeu, mais multipliera vos expériences de jeu sur des dizaines et des dizaines de titre. En ce sens, le « casual gaming » est donc l'ennemi juré du « hardcore gaming », que les joueurs les plus intégristes adulent pour sa « pureté » ludique d'un gameplay exigent, basé sur le scoring par exemple, son univers dense et cohérent ainsi que la fine touche old-school d'antan qui regroupe tous ces concepts et fait toute la différence.
On rattache souvent aux jeux dits « casual », plutôt injustement, des jeux orientés vers un public féminin, à l'instar des Sims. Cette observation est due au fait que le Gameplay de ces jeux soi-disant consacrés aux joueuses utilisent des mécaniques de jeu simplifiés vis-à-vis des jeux « traditionnels », qui comme le veut la tradition sont plutôt destinés aux garçons... A l'image des thématiques abordées dans ces jeux « pour filles », qui sont bien souvent en contraste manichéen avec les univers dépeints dans les jeux les plus populaires auprès des joueurs. Au jeu « de guerre » utilisant la vue à la première personne pour faciliter l'immersion est opposé un jeu de cuisine ou de poney où la petite fille peut continuer de « jouer à la poupée ». Ces jeux sont donc le reflet d'une répartition des tâches et d'un formatage réalisé dès l'enfance, par l'intermédiaire des jouets par exemple, que les sociologues de tout poil auraient tout intérêt à analyser sous toutes les coutures, s'ils ne l'ont pas déjà fait.
Cependant, il ne faut pas se limiter à cela et comprendre qu'il existe un « terrain d'entente » entre les deux sexes, qui réside par exemple dans les MMORPG tels que World Of Warcraft, qui à lui seul réussit à attirer un public « casual » et « core-gamer » parmi un public masculin comme féminin. La richesse de son univers fait que chacun y trouve satisfaction selon la manière dont il souhaite tirer parti du jeu.

Mais enfin, on s'éloigne de notre objectif initial, qui est surtout de vous faire acquérir les repères d'une culture ample que vous aurez tout loisir de fouiller si l'envie vous gagne. Pour ce faire, il est utile de fréquenter les sites d'actualité facilement trouvables via les moteurs de recherche évoqués dans les articles précédents, mais aussi en côtoyant les « agrégateurs » de jeux en Flash, comme l'incontournable Jay Is Games, autant créés par des développeurs indépendants coincés dans leur garage que par de grands éditeurs comme EA qui ont senti le bon filon et se sont empressés de s'immiscer dans ce créneau porteur sur la plateforme PC. Sur PC surtout, car le secteur des consoles a connu une baisse de forme depuis la désaffection des foules pour des contrôles et des concepts de jeu qui ont vieilli en même temps que le soufflet « hype » de la Revolution (premier nom donné à la Wii de Nintendo) est retombé.
Néanmoins, les constructeurs de consoles et de matériels persistent à vouloir rallier à leur cause un public qui ne leur est pas encore entièrement acquis. Prenons les exemples de Sony et de Microsoft, qui ont tous deux lancés ces derniers mois leurs « contrôles » censés concurrencés les Wiimotes (télécommandes pour jouer) de la Wii. Le Playstation Move d'un côté, Kinect de l'autre, sont autant de nouveaux espoirs pour ces firmes de voir leur chiffre d'affaires enfler, et pour le public de se familiariser avec un média souvent mal vu à cause des polémiques qu'il suscite autour de la violence et de l'immoralité de quelques jeux qui font malheureusement le plus parler d'un milieu qui n'est pas encore tout à fait rentré dans toutes les moeurs.